we play a dangerous game where we could break the wings (lulie)

we play a dangerous game where we could break the wings
lulie

Un nouveau jour se lève et t’as encore la bouche vaseuse et un violent mal de crâne, tu te demandes encore ce que t’as bu hier soir, pourquoi tu veux à ce point t’infliger ces soirées ou descendre la plupart des bouteilles d’alcool que tu trouves. Ça te fatigue, tu te fatigues. Pourtant la seule chose dont tu es sûre c’est que ça ne va pas, ça c’est clair, on peut presque dire que rien ne va. Tu t’es enfuis ici depuis plusieurs mois maintenant, c’est presque un soulagement mais ta vie à LA te manque un peu mais quand tu y songes davantage, tu prends en compte la fuite de la sextape débile que tu avais fait pour « pimenter » ton couple. En y repensant c’est Tyler qui avait insisté, tu ne te sentais pas très à l’aise mais comme t’es actrice, les caméras ne te perturbent plus depuis longtemps alors t’as mis ton âme d’actrice dedans plus qu’autre chose mais tu ne t’imaginais pas que par vengeance il décide de poster ce moment intime sur internet, à la vue de tous. C’est toujours quelque chose que tu as du mal à digérer mais le fait d’être loin de Los Angeles aide un peu, même si tes parents et ta cousine te manquent, tu te dis que tu es finalement bien ici et puis, après tout, tu n’es pas toute seule, Luke est avec toi, il te protège, même si tu passes la plupart de temps ton temps à le chercher pour x et y raisons. Tu aimes le mettre en rogne, limite ça te fait rire, c’est comme un jeu en fait, un jeu où tu pourrais tout simplement te briser les ailes mais pour le moment tu n’y penses pas et malgré tout, ça te rapproche un peu plus de lui, même si la manière reste un chouïa perverse. Tu tentes de te relever dans ton lit sans tomber, ce n’est pas une mince affaire parce que tu as cette impression que tout tourne autour de toi, mais c’est surtout dans ta tête que ça tourne. Dans les escaliers, tu t’accroches à la rambarde et tu parviens à l’étage inférieur non sans mal. En entrant dans la pièce de vie, tu retrouves Luke en train de faire de la musculation ou tout du moins, du sport, tu lèves les yeux au ciel, à côté de lui, toi t’es un vrai cadavre qui a besoin des murs pour avancer. Un léger son trépasse tes lèvres, c’est toi qui ronchonnes pour le coup. Bonjour. C’est tout ce qui arrive à sortir de ta bouche, et c’est déjà pas mal, tu manques de te ramasser la tronche en te mettant sur l’une des chaises de la cuisine et puis tu te rends compte que t’as oublié les dolipranes, mais par chance, il y en a justement sur la table, comme si Luke avait encore une fois pensé à tout. Merci, dis-tu, toujours en ronchonnant voire même en grognant, ce n’était pas une belle mélodie qui sortait de ta bouche, loin de là. Un doliprane, et un jus d’orange, sinon tu te serais bien fait une vodka orange pour affronter le mal par le mal mais t’en avais sûrement déjà assez fait pour ne pas t’en infliger davantage. Tu fixes ton verre, ne voulant pas croiser les yeux de Luke, tu ne voulais pas qu’il te fasse la morale, que vous vous preniez la tête parce que t’avais déjà assez mal au crâne comme ça mais c’était votre façon de faire alors tu savais que la confrontation était inévitable.

@Luke McLean we play a dangerous game where we could break the wings (lulie) 175501287

Invité

grumpy cat turns annoying orange
the one where luke is not the guy you want while you're hungover

réveil matinal pour le garde du corps.
comme d'hab.
horloge interne réglée comme un coucou.
il sort courir avant d'être pris par la pluie. alors il rentre, il fera la musculation à l'intérieur avec une video youtube pour se tenir compagnie faute d'avoir l'ocean. il se change de ses vêtements trempés et met juste un short, sachant très bien qu'il allait transpirer pendant sa musculation et que les lessives c'est chiant à faire. casque bluetooth. le grand écran plan du salon sur youtube workout. il en fait plusieurs à la suite. il aime bien ses moments de solitude le matin où il entend Calliopée encore en train de ronfler, enfin non, "respirer fort" comme elle dit. ses moments où il a pas à s'inquiéter de savoir où elle est et quelle connerie elle est en train de faire. même si bon, il lui fera pas savoir qu'il s'inquiète, faudrait pas lui donner satisfaction ou de quoi l'enquiquiner d'avantage, v'voyez. il en était à une énième série de pompes quand l'actrice, la tête visiblement dans le brouillard rentre dans la pièce de vie.
« bonjour. »
ronchonné.
pas fort.
mal de crâne apparemment.
« ah bonjour madame jennings vous êtes réveillé, j'peux mettre le son de la télé du coup! »
dit bien fort par le garde du corps, bizarrement enjoué. un madame jennings qui ne sort de sa bouche que quand il veut l'emmerder, parce que c'est plus long que son surnom Lillie dont il l'affuble d'ordinaire.
il sait très bien que ça aura le don de l'agacer et que chaque mot qu'il prononce de sa voix roque qui porte est un coup de marteau contre la parois de son crâne.
plus efficace que lui dire "t'aurais pas du boire autant hier soir" qu'elle n'écouterait pas.
il déconnecte le casque bluetooth et la télé au son fort et énergique de la video de sport qu'il est en train de regarder vient polluer le paysage peu sonore jusqu'à présent de la villa. il a un sourire en coin tandis qu'il continue ses exercices comme si de rien n'était, s'amusant meme de voir du coin de l'oeil la brune manquait de peu de tomber de la chaise sur laquelle elle voulait se reposer.
évidemment qu'il lui avait préparé un doliprane, un verre d'eau et du jus d'orange pressé ainsi que du café, bien que lui n'ait pas encore mangé, il préfère mettre son corps en action avant d'ingurgiter quoi que ce soit autre qu'un peu d'eau.
« merci. »
prononcé presque comme une insulte.
« oh mais de rien madame jennings, je suis à votre service, nuit et jour, vingt quatre heures sur vingt quatre, sept jours sur sept, sans prendre de vacances, jusqu'à ce que la mort nous sépare, madame jennings aura besoin d'autre chose, madame jennings veut elle que j'ouvre les volets et fasse rentrer le soleil. »
phrase toujours plus longue.
toujours plus chiante.
voix toujours plus enjouée et forte pour couvrir le son de la télé.
en vrai, il fait pas soleil dehors. c'est bien dommage il aurait adoré la voir se transformer en vampire effrayé par le soleil, tant pis, il serait lumineux pour deux.
la video se finissant, il met une playlist de musique techno et se lève, tout transpirant, passant le plus près possible de callie, non pas pour lui montrer son torse mais dans l'espoir que l'odeur l'incommode en allant enfin se servir de quoi déjeuner.
« bien dormi madame jennings? »
ajoute-t-il en s'asseyant à coté d'elle avec un grand sourire presque carnassier, se demandant combien de temps elle allait tenir avant de lui demander "cordialement" de fermer sa gueule. peut-être un chouilla de vengeance de l'avoir réveiller au milieu de la nuit en faisant une entrée fracassante et loin d'être silencieuse pendant qu'il dormait.
peut-être…