girls just want to have fun (baby)

ft. @mara evans baby ça fait un petit moment maintenant qu'elle est dans sa bulle. dans le monde qu'elle s'est créé après, lui, pour plus exister vraiment, pour se protéger de la douleur qu'il lui a infligé. bulle à l'équilibre précaire. bulle qui l'empêche de voir que mara non plus ça va pas. elles auraient bien besoin d'un tête à tête à se dire ce qu'il va pas, quitte à se noyer dans de la crème glacée jusqu'au bout de la nuit. mais non, elles font comme si tout allait bien. elles vivent sans réellement vivre. elle vivote. tourne autour du pot, à coup de surf pour baby, de boulot pour mara, et de fête où baby laisse mara la trainait parce qu'elle a pas franchement mieux à faire et que mettre les mots sur pourquoi elle veut pas, pourquoi elle peut pas, ça éclaterait la si fragile bulle qui la protège de tout même du bonheur. baby faisait comme si accepter d'aller faire la fête avec mara faisait d'elle une bonne amie, que ça suffisait et que ça l'excusait de ne pas voir que celle qu'elle connaissait depuis des années n'était pas aussi pétillante que d'habitude, qu'elle avait perdu la petite étincelle qui faisait d'elle ce qu'elle était, la femme qu'elle adorait plus que tout au monde. égoïstement tournée vers sa propre douleur, vers le gros trou en forme d'éli qui s'est formé dans sa vie. elle sait qu'il faudrait qu'elle passe à autre chose, qu'elle essaye au moins de s'ouvrir à quelqu'un comme elle s'ouvrait à lui à l'époque. mais elle y arrivait pas malgré les nombreuses, nombreuses tentative de sa meilleure amie. baby à la villa, les cheveux ondulés par le sel de l'océan dont elle sortait à peine, elle avait du difficilement se trainer en dehors de l'eau. la vie étant plus simple à attendre la prochaine vague. à peine la porte passait que mara la prend dans ses bras et lui fait la bise « Baby ! Je suis contente que tu sois là, viens, on va poser tes affaires dans ma chambre et je te montrerai la tenue que je t’ai concoctée, » baby lui fait un sourire, sincère, elle est contente de la voir mais grimace comme toujours à la tenue qu'elle lui avait concocté, disons que peau salée, sablée et fringue moulante, c'est pas forcément le combo le plus confortable qui soit « T’inquiètes, j’ai fait simple cette fois, » cette phrase associé au sourire malicieux de la brune ne présageait rien de bon,  « simple à la mara, ou simple simple d'une personne normal comme moi? »  qu'elle demande d'un air suspicieux, amusée, elle sait que de toute façon elle mettrait la tenue qu'elle lui avait concocté quoi qu'il arrive

ft. @mara evans  c'est pas qu'elle aimait pas le style de mara, loin de là. mara, elle, elle était parfaite quand elle portait ses tenues, rien à redire, 20/10, déesse absolue. mais baby. dans le style de mara. dans le style qu'elle lui mettait. elle avait l'impression d'être un boudin. ou une môme qui prend les robes de maman et qui donne l'impression de porter un sac, dont les jambes se transforme en spaghetti trop cuites quand elle met des talons hauts. un à l'impression que jouer à la femme fatale. et quand elle se voit dans le miroir elle se dit, mais ma pauvre fille pour qui tu te prends. même si pour n'importe qui, de l'extérieur, elle paraitrait tout aussi parfait que mara lui parait.
quoi qu'il en soit quand mara lui dit qu'elle a fait simple pour sa tenue du soir, la baby veut pas se faire de fausse joie, ne veut pas se dire, ah enfin quelque chose qui va pas me faire me sentir comme si j'avais rien à foutre là. elle la suit vers les chambres de ses soeurs « Je dirais que c’est simple et soft, comme ce que tu aimes, enfin, j’espère que tu aimeras  » baby baisse sa garde un peu, se laisse apprivoisé, mais reste sur ses gardes quand meme, on sait jamais. des fois quelque chose qui parait simple à mara reste encore à mille lieux de la zone de confort de baby. en meme temps dans la-dite zone de confort de baby le seul vêtement près du corps qui lui aille c'est sa combi de surf. à quelques exceptions près disons. la newyorkaise suit sa meilleure amie du regard quand elle va chercher la robe.
quand la brune sort une robe dans son style à elle, plus simple, en effet, moins prêt du corps du style qui marque tous les moindres petits défauts de ton anatomie que t'aurais préféré gardé entre toi et ton miroir qui te dévisage quand tu vas à la douche, — bon y a quand meme le détail mara, les jumelles, le décolleté, mis en valeur, atout important — baby est prise au dépourvu. le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle s'attendait pas à ça et que mara s'attend probablement pas à la réaction que va avoir la petite new yorkaise tandis que sa meilleure amie annonce « Voilà,  c’est complètement différent de d’habitude, mais je me suis rendu compte que celles que je te propose d’habitude, c’est plus mon style, si je peux dire ça comme ça.  » en effet, ni une ni deux, sans prévenir, baby prend mara dans ses bras.
oui. vraiment.
émue du geste de sa meilleure amie.
les hormones des règles surement ou un truc du genre.
ou cette sensation qui lui manquait depuis… eli en fait, que quelqu'un fait vraiment attention à elle sans qu'elle est besoin de parler. c'était toujours le cas avec mara ne vous méprenez pas mais, des fois baby, dans sa propre tête, dans sa solitude forcée et son malêtre quotidien a tendance à l'oublier et là bas, ça l'a prise de plein fouet, sans prévenir.
« merci c'est parfait ! vraiment… »
pas de chichi entre elles, elle enfile la robe devant mara qui l'a déjà vu bien moins habillée que ça au final. une fois changée, elle fait un tour sur elle même, plus joyeuse qu'à l'ordinaire. se sentant plus… elle sûrement.  « alors? » comme si elle attendait son approbation alors que c'est elle qui avait choisi la tenue au final.
« prête à danser toute la night? »
grand sourire sur son visage. elle est décidé à s'amuser ce soir. entre filles hein. le département homme de remplacement, ça sera toujours pas ça. mais elle avait envie de retrouver sa meilleure amie. vraiment. au moins ce soir, elles se devaient bien ça. pour illustrer ses propos une petite danse tout droit sortie des années disco... on repassera, mais c'est l'intention qui compte... non?