I just want to be by your side, but I forbid myself (brimmy)

I just want to be by your side, but I forbid myself
Brimmy

En vrai, tu n'aimes pas danser avec ce naze, mais t’as juste envie qu’il soit un tant soit peu jaloux, mais t’as du mal à gérer tes réactions. T’as du mal à gérer ces sentiments que tu ressens pour lui, depuis longtemps en fait. C’est pour ça que le soir où tu t’es laissée aller et que tu l’as embrassé et que vous avez passé la nuit ensemble, tu t’es senties tellement bien, mais le retour à la réalité a été difficile. Il n’y avait rien. Et t’avais un peu peur de ce que pourrait penser ton frère, et peut-être que c’étaient les pensées de Tommy d’ailleurs. Du coup, depuis, tu te laisses clairement aller, tu bois un peu trop, tu fais un peu n’importe quoi, tu tentes avec d’autres mecs, mais au final t’y arrives pas parce qu’il occupe toutes tes pensées. Alors que tu danses avec le mec dont t’as pas retenu le prénom, tu croises le regard de Tommy et tu perds toute crédibilité, tous tes moyens. Tu détestes ça, mais il faut dire ce qui est, t’es dingue de lui, mais t’as vraiment peur de lui montrer parce que t’as l’impression que vous ne pouvez pas être ensemble. Puis le fait que tu ne cesses de jeter des regards en direction de Tommy met la puce à l’oreille de ton cavalier qui prétexte aller chercher à boire, mais tu ne le revois pas, tu hausses donc les épaules et au moment-où tu te décides à aller vers Tommy tu vois qu’il s’adresse à une jeune demoiselle qui a l’air bien plus jeune. Là tu perds un peu de contenance et t’as l’impression que ton cœur va se briser mais c’est ta faute, tu serais venue plus tôt, il ne serait pas avec une autre, puis t’as pas non plus le culot d’aller « l’arracher » à la jeune femme. Tu n'es pas possessive à ce point même si dans ta tête t’as déjà tué la fille deux fois. Du coup, au lieu de foncer dehors, tu reprends un dernier verre, un dernier parce que t’en as déjà pris assez, tu penses. Après ça, tu te barres de la salle, c’est bon, tu sais pertinemment que l’âme sœur c’est surfait et y a qu’une seule personne que tu aimes en fait. Tu te retrouves dehors complètement débridée et tu te diriges vers l’arrêt de bus le plus proche. Clairement vu l’heure, tu ne rentrerais pas à pied, surtout pas dans cet état et encore seule dans Ocean Drive. Ce n'est pas vraiment le quartier tranquille où on ne risque rien. Tu ne sais pas s’il t’a vu partir, mais après tout, vous vous croiserez peut-être plus tard, disons qu’en habitant dans le même immeuble et l’appartement juste à côté, c’est dur de ne pas se croiser. T’arrives, après quelques minutes dans le bus, à ton immeuble, tu manques de tomber, mais tu te reprends et tu passes la porte puis tu montes les escaliers et tentes de trouver tes foutues clés pour rentrer chez toi. Une fois chez toi, tu t’écroules sur ton lit, des larmes coulent instantanément sur tes joues, tu ne comprends pas pourquoi tu n’essayes même pas de lui montrer une fois de plus que c’est lui que tu veux. Puis, t’entends un bruit quelques minutes plus tard, une porte qui s’ouvre puis se referme, t’hésite même à aller voir si ce n’est pas lui qui est rentré. T’essuies tes larmes et tu sors sur la pointe des pieds pour aller écouter à la porte de son appartement. Tu n’entends pas des rires de femmes, tu supposes donc qu’il est rentré seul et ça te soulage. Alors que t’allais rentrer dans ton appartement, la porte de son appart s’ouvre sur toi et là, honnêtement, tu te sens vraiment con. Maintenant va falloir que t’explique pourquoi t’es là quitte à lui dire tout ce que tu ressens pour lui, mais t’es prête non ? Le but ce n'est pas d’attendre qu’il soit avec quelqu’un d’autre pour assumer tes sentiments et les dévoiler.

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il l'avait invité à danser parce que bri était avec un autre et que c'était sûrement pour le mieux. chaque fois qu'il pense à elle, y a la voix de fox quand ils avait 13/14 ans qui lui dit que bri' c'est interdit. pourtant il peut pas empêcher son sang de bouillir quand il la voit avec un autre homme. pourtant il a pas le droit et il le sait pertinemment, il a aucun droit sur elle, sur son corps ou son coeur, encore moins sur son sourire. sa cavalière, elle est trop jeune, mais surtout pas assez bri, il ne se passera rien. d'autant plus qu'il continue à la chercher du regard. tel un papillon de nuit qui cherche sans cesse la lumière. il la voit partir, furtivement. il s'excuse auprès de la fille, probablement tout à fait charmante avec qui il dansait, mais il faut qu'il la suive, il faut qu'il s'assure qu'elle aille bien. seulement le temps qu'il la suive elle avait disparu, le bus parti et lui comme un con à l'arrêt de bus, à attendre le prochain en se prenant la tête dans les mains. s'il lui arrivait quelque chose, fox ne lui pardonnerait jamais. il ne se le pardonnerait jamais.

il est jamais monté dans un bus aussi vite. jamais descendu d'un bus aussi vite non plus. bousculant un type qu'il aurait probablement pas du bousculer d'ailleurs, il se retrouve par terre quand le colosse le bouscule à son tour, y a un peu de sang qui sort de sa lèvre, tant pis. il continue à se précipiter. il arrive devant la porte de bri et, il sent le gout du sang dans sa bouche, il fait demi tour, il faut pas qu'elle le voit comme ça, il va se passer de l'eau sur la lèvre et quand il ressort il tombe nez à nez avec bri' qui semblait écouté à la porte. il avait envie de la prendre dans ses bras soulagée qu'elle n'ait rien. mais il ne doit pas. ça serait déplacer.

"j'venais voir si t'étais bien rentrer…"

parce que c'est ce que fox aurait voulu. du moins il essaye de s'en convaincre. et puis il remarque les yeux rouges, les traces de mascaras sur ses joues comme si elle avait essuyé des larmes. il lui prend doucement la main, inutile de rester sur le pas de la porte et referme la porte derrière eux de l'autre main. il passe un doigt sous le menton de la brune pour qu'elle le regarde.

"qui t'as fait pleurer? est-ce que ça va? qui je dois tuer?"

c'est pas un violent tommy. bon à part quand il gueule sur ses jeux videos mais dans le reste de la vie c'est une crème, sauf que là, là c'est bri. bri qui a pleuré. bri qui est pas dans son état normal. il s'imagine le pire et il a le sang qui boue, le poing qui se ferme en faire sortir les veines de ses bras, la mâchoire visiblement serré, prêt à en découdre avec quiconque aurait fait du mal à bri', peu importe les conséquences. il voit rouge, c'est pas un tommy qu'on voit souvent, voir même jamais, mais là, là les scénarios qu'il a dans la tête le font sortir de ses gonds. grand con qu'il est. incapable de voir que c'est à cause de lui que les larmes ont coulés. en attendant qu'elle réponde il enlève la veste de son costard, et déboutonne les boutons du haut de sa chemise où y avait encore déjà quelques traces de sang histoire de mieux respirer, parce que là, clairement il était en train de câbler.

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Brimmy

« Et merde », c’est ce que tu penses quand la porte de son appartement s’ouvre finalement sur toi. T’aurais dû être plus discrète, mais finalement, c’est peut-être un mal pour un bien non ? Tu vas peut-être pouvoir prendre ton courage à deux mains et lui avouer tout ce que tu ressens ? Ou tu vas, comme d’habitude, détournée ton attention sur autre chose. Seulement, lorsqu’il te prend la main, tu frissonnes, ce contact t’électrise totalement, tu perds clairement tes moyens. Tu te retrouves dans son appart après qu’il ait refermé la porte derrière toi, t’es pas intimidée, mais t’as perdu toute ta force, tout ton courage, t’as juste envie qu’il te prenne dans ses bras et qu’il te serre fort contre lui, mais il faudra bien qu’un jour, tu puisses lui dire tout ce que tu ressens pour lui parce qu’il le faut. T’as jamais aimé quelqu’un aux même point que tu l’aimes lui. Tu trouves ça tellement dingue par moment que ça te fait un peu flipper, mais apparemment, c’est ça l’amour. Sa main sur ton visage, ça continue de te faire frissonner, t’as toujours des papillons dans ton ventre, cette sensation te fait du bien, mais tu te sens bizarre aussi, t’as toujours peur que ce que tu ressens soit à sens unique et que tu finisses par en souffrir. Lorsqu’il te demande qui t’a fait pleurer, si tu te sens bien et qui il doit tuer, tu ne peux t’empêcher de lâcher un petit rire malgré ton ressenti. Ce… Ce n’est rien et je vais bien ne t’en fais pas. C’est… C’est quoi ce sang sur ta chemise ? Bravo Bri, tu sais faire en sorte que cela tourne à ton avantage cependant, tu sais aussi que tu devras le dire un jour. Et pourquoi pas maintenant ? Tu prends ton courage à deux mains, tu te rapproches de lui, tu finis par te retrouver à quelques centimètres de lui. Tu prends une grande inspiration avant de te lancer, et tu te lances, difficilement, mais tu le fais quand même. Écoute Tommy, je… Je n’arrive pas à te voir avec d’autres femmes parce que… Parce que je veux être cette fille avec qui tu passes ton temps, avec qui tu partages un repas, cette fille qui peut être dans tes bras, que tu peux serrer contre toi, que tu peux embrasser… Je veux être avec toi, je… Je suis clairement dingue de toi et le mot est faible. Bon voilà, c’est sorti, t’as pas encore tout dit, t’en as encore un peu sous le pied, mais c’est déjà beaucoup, non ? T’as juste envie de déposer tes lèvres sur les siennes-là, mais tu préfères lui laisser la parole en attendant de voir ce qu’il va se passer.

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« Ce… Ce n’est rien et je vais bien ne t’en fais pas. »
Il sonde son regard, les expressions de son visage. Pas complétement convaincu de la véracité des propos de celle-ci. Il sent qu'il y a quelque chose qui va pas, quelque chose qu'elle ne lui dit pas. Il la regarde dans les yeux comme s'il espérait se découvrir un soudain pouvoir de télépathie qui lui livrait les pensées de la jeune femme en face de lui. Mais rien. Il soupire, moue presque boudeuse. On lit en Tommy comme dans un livre ouvert c'est pas le roi de la poker face.
« C’est… C’est quoi ce sang sur ta chemise ? »
Il baisse le regard sur sa chemise, songe même à l'enlever sur un coup de tête pour éviter la discussion, loin des yeux. Mais il songe au fait qu'il a rien en dessous et que c'est pas forcément le moment de se mettre torse nu, surtout en plein hiver avec le chauffage qui marche pas forcément des masses dans son appartement aux installations relativement vétustes.
« C'est rien j'suis tombé. » 
Il évitera de préciser qu'on l'a aidé à tomber parce qu'il a eu le malheur de bousculer la mauvaise personne, parce qu'il était paniqué et qu'il voulait se dépécher de s'assurer qu'elle allait bien. Il a toujours fait passé son bien être avant le sien. Depuis qu'ils sont momes à lui offrir son déjeuner quand elle en avait pas en pretextant qu'il avait pas si faim que ça. Il la voit s'approcher. Il sait pas quoi faire son corps, il sait pas ce qui l'attend, il est mal à l'aise, il tente une blaguounette histoire de se détendre.
« Si tu veux essayer de m'enlever ma chemise pour la nettoyer, j'suis pas un homme facile et je sais me servir d'une machine à laver, tu sais… »
Elle est plus qu'à quelques centimètres de lui et son con de coeur lui crie embrasse là, tel un démon sur son épaule pendant que sa tête lui balance des images de Fox en pleine figure histoire de lui rappeler exactement pourquoi il peut pas.
«  Écoute Tommy, je… »  
Le suspence est à son comble, il a le coeur qui veut sortir de sa poitrine à battre la chamade, il est persuadé qu'elle peut l'entendre s'affoler. Cette proximité, cette phrase sans fin qui est pas forcément des plus rassurantes la tout de suite maintenant, il est pas loin de l'évanouissement et pas que parce que ça fait un moment qu'il a pas mangé un bout. Il entend plus que des bribes tant les battements de son coeur lui sont assourdissants. je veux être cette fille avec qui tu passes ton temps, avec qui tu partages un repas il se dit qu'ils font déjà tout ça, il est même prêt à s'excuser d'avoir été un peu distant depuis, depuis la nuit dont on ne doit pas parler, mais elle a pas fini sa phrase. cette fille qui peut être dans tes bras, que tu peux serrer contre toi, que tu peux embrasser… machinalement les yeux de tommy se posent sur les lèvres de briséis, tandis qu'il mord la sienne, sans s'en rendre compte. Je veux être avec toi, je… Je suis clairement dingue de toi et le mot est faible.  ça le tue ce qu'elle est en train de dire. il doit combattre toutes les minuscules cellules qui forment son corps pour pas juste l'embrasser comme dans les films et la prendre dans ses bras et laisser son corps répondre à tout ça. il voudrait lui dire. il sent son coeur qui se brise en mille morceaux et le tourbillon de son cerveau qui l'engloutit, tirailler entre son coeur, ses entrailles et « fox… » il a la voix qui tremble comme s'il s'apprêtait à fondre en larmes.  il sert la mâchoire pour se contenir. il pose sa main sur la joue de briséis doucement en continuant de soutenir son regard. « je…. » à lui de faire ses grandes déclarations qui lui coupe la respiration « je t'aime depuis… » il essaye de compter dans sa tête, trop loin. «… depuis que je sais ce que ça veut dire d'être amoureux, j'l'ai toujours su, mais… » et oui il faut bien qu'il y est un mais, un bon gros mais en forme de Fox. « j'ai promis à fox qu'il se passerait jamais rien entre nous, c'est mon meilleur ami j'ai pas le droit de lui faire ça… » est-ce que ces paroles seraient différentes s'il savait que c'est avec fox que sa première/seule copine l'a trompé, peut-être. mais il le sait pas et il fait tout ce qui est en son pouvoir pour pas pleurer, parce qu'il sait que c'est pas ce que bri' voulait entendre et que c'est pas ce qu'il aurait voulu dire. « pardonne moi… » l'idée qu'il est en train de lui faire du mal lui est bien plus insupportable que la souffrance qu'il est en train de s'infliger à lui même tandis qu'il a toujours sa main posé sur la joue de la soeur de son meilleur ami, incapable de l'en dénicher.

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Brimmy

T’avais dis tout ça, tu t’en croyais pas capable, ton cœur battait à tout rompre, t’avais l’impression d’avoir la gorge super sèche, tu pensais que les mots ne sortiraient pas, et pourtant, ils sont sortis, tout d’un bloc, t’as tout dit, tu ne pensais pas pouvoir le faire, ni même ressentir le quart de ce que tu avais pu lui avouer mais c’était le cas, tu l’aimais, tu n’avais jamais cessé de l’aimer depuis ton adolescence mais t’en prenais conscience depuis ces dernières années. Ces dernières années que Fox n’était plus à Cloverdale, t’avais tout fait pour te rapprocher de Tommy même si tu ne le faisais pas exprès, c’était un fait, tu t’en rapprochais. Et puis, il y a eu cette nuit ensemble et tout est devenu clair pour toi. Tu l’aimais, tu l’aimes, tu n’as jamais cessé d’avoir des sentiments pour lui. Il n’a jamais été « juste » le meilleur ami de ton frère, ça a toujours été plus pour toi. Au moment-où tu t’en rendais vraiment compte, il te rendait son verdict, le fait que cela soit partagé te donnait du baume au cœur mais alors que tu pensais que cela n’était que du positif, il te disait que ce n’était pas possible, qu’il avait fait la promesse à ton frère qu’il ne se passerait jamais rien entre lui et toi, et là tu avais l’impression que tout se brisait autour de toi, après tout tu devais t’attendre c’était le « tout ou rien » comme on dit. Mais t’étais loin de t’attendre à ça même si ton frère est protecteur, t’étais pas sûre que ça soit encore valable aujourd’hui. Tu fronces un moment les sourcils, tu tentes de trouver encore de la force en toi pour émettre, ne serait-ce qu’un son émanant de tes lèvres, de ta voix qui se brise, comme ton cœur à l’instant T. Tu restes là, stoïque comme si tu ne pouvais plus bouger, comme si on t’empêchait d’avancer, ce n’était pas le cas, mais c’était ce que tu ressentais. Tu lui as fait une promesse, mais depuis combien d'années ? Y a pas prescription maintenant ? Ce sont les questions qui te viennent, qui te déchirent le cœur, parce que tu veux savoir, tu veux comprendre, c’est légitime, mais pourquoi ce ne serait pas possible de songer au bonheur, un bonheur partagé. Tu fixes ses lèvres, tu n’arrives pas à le regarder dans les yeux, tu sais pertinemment que les tiens ils sont en train de confectionner des larmes qui viennent doucement se nicher aux coins de tes yeux, tu ne veux pas qu’il le voit même si tu sais que celles-ci viendront bientôt couler sur tes joues. T’as juste envie de l’embrasser, ou de revenir quelques instants avant que tu ne lui avoues tes sentiments. Tu te dis même que tu aurais mieux fait de ne rien dire, parce qu’être aimée en retour, c’est bien, mais pouvoir être ensemble, c’est mieux. Au même moment, tu songes à ce secret que tu gardes pour ton frère, mais tu sais que tu ne peux pas le balancer, ce serait le trahir aussi, et ça ne ferait de bien à personne. Alors, autant garder ta langue, mais t’aimerais tellement que cela ne soit plus un secret même si les choses changeraient potentiellement du tout au tout et ce n’était pas ce que tu voulais ni pour Tommy ni pour Fox. En vrai tu as posé ses questions parce que tu ne sais pas comment montrer ton mécontentement, tu ne sais pas comment dire que tu trouves ça injuste, t’arrives toujours pas à bouger et sentir sa main sur ta joue n’arrange pas les choses, au contraire, tu aimes ce contact, qu’est-ce que tu l’aimes mais dans d’autres circonstances cela vaudrait mieux. Tu prends une nouvelle fois sur toi, tu retiens tes larmes, tu tentes de faire en sorte que ta voix ne tremble pas avant de dire. Je… Je peux essayer de parler à Fox, de ce que je ressens, parce que sache que je ne suis pas prête à renoncer, je n’ai jamais eu autant envie de me battre pour quelqu’un, pour une relation, ça m’effraie mais j’ai envie de prendre le risque. T’avais dit ça d’un bloc une fois de plus, tu continuais à trembler de tous tes membres, mais tu ne voulais pas abandonner, pas après tout ce que tu avais dit et tout ce qu’il t’avait avoué. Il fallait trouver une solution et t’allais faire en sorte que ton frère te donne sa « bénédiction » si on pouvait dire ça ainsi.

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il voit qu'il lui a fait du mal. il se demande s'il aurait pas mieux fait de lui dire. c'est pas réciproque, t'étais qu'un coup d'un soir, je ressens que de l'amitié pour toi. un mensonge aurait peut-être été plus doux que la vérité. trop tard pour faire machine arrière. elle aurait su qu'il mentait de toute façon. il ne cessait de la bouffer des yeux. toutes les fibres de son être ne cessait de vouloir la protéger, l'enlacer, l'embrasser. il la voit se figer. il voit sur chacune des expressions de son visage qu'elle a le coeur brisé, qu'elle peine à trouver les mots. comment ne pourrait-il pas le voir quand il est dans le même état. encore plus de la voir ainsi. il a toujours été le gars qui la faisait rire, le gars qui lui donnait son gouter quand elle avait faim, le gars qui prenait les coups à sa place, c'était pas lui qui devait la briser. souffrir lui était bien égal, il était habitué à force, mais la voir souffrir, par sa faute, ça lui retournait le bide. il se mord nerveusement la lèvre, la main toujours posée sur la joue de bri, à ce stade il sait pas qui aide l'autre à tenir debout. ce qu'il donnerait pas pour effacer tout ce qu'il vient de dire et juste… l'embrasser, lui dire que leur amour suffisait, que tout irait bien, et la serrer dans ses bras pour plus jamais la lâcher. « Tu lui as fait une promesse, mais depuis combien d'années ? Y a pas prescription maintenant ? » il se rappelle distinctement quand. «  juste avant que je sorte avec mona. » ça veut dire que ça veut dire. il était sorti avec mona, par dépit. il l'avait aimé. du moins il avait cru l'aimer, il s'en étati convaincu, parce que son coeur, déjà à l'époque appartenait à Bri', Fox l'avait vu sûrement quand il lui avait fait promettre, que le regard de Tommy sur sa soeur changeait petit à petit, Tommy, il était trop jeune pour le voir, pour comprendre ce qu'il ressentait, ce qu'il avait toujours ressenti quelque part. mais il avait réussi à construire autre chose, avec mona, il s'était convaincu qu'il était amoureux, mais elle aussi elle avait du le sentir, d'où son aventure avec fox, même si tommy a jamais su que c'était lui. s'il avait su, il aurait probablement sauté dans les bras de Bri, ne devant plus rien à Fox, pourquoi garder sa promesse quand lui, lui fait ça. il serait peut-être pas aller complètement pour les bonnes raisons non plus, c'était peut-être mieux ainsi, bri méritait mieux, leur histoire méritait mieux que de commencer sous un coup de colère. «  j'suis pas sûr que la prescription s'applique à l'amitié… pas quand il est à l'autre bout du monde… j'lui ai aussi fait la promesse de te protéger quoi qu'il arrive en son absence et j'ai pas l'impression de remplir cette mission non plus. » comment la protéger de lui-même. il se sent impuissant et nulle tandis qu'il la voit contenir ses larmes, il la voit lutter contre son corps, son coeur comme il lutte contre le sien. « Je… Je peux essayer de parler à Fox, de ce que je ressens, parce que sache que je ne suis pas prête à renoncer, je n’ai jamais eu autant envie de me battre pour quelqu’un, pour une relation, ça m’effraie mais j’ai envie de prendre le risque. » c'est pas un beau parleur tommy, il a pas l'art du verbe, de trouver le bon mot. alors il descend juste sa main dans celle de brisées avec une infini douceur pour la faire se rapprocher de lui, la plaçant contre son coeur, comme s'il avait besoin qu'elle entendait qu'il bat pour elle, besoin de la sentir contre lui pour qu'elle arrête de trembler, il pose ses lèvres contre son crâne, visiblement plus grand qu'elle. lui souffle un «  i love you » des plus tristes en essayant de trouver une solution. doutant pas mal du succès de cette discussion avec fox. tiraillé de toute part. ne sachant que trop bien que la situation ne se règlerait pas ce soir. «  tu danses? » doucement murmurait. la phrase qu'elle lui avait susurré à l'oreille, cette nuit là. ils étaient tous les deux habillés pour la soirée de st valentin encore et c'était de toute évidence la seule avec qui il avait envie de partager une danse. ils se devaient bien ça, au moins ça.

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                                      ça devrait pas être aussi compliqué l'amour. tommy il se sent tiraillé. écartelé au milieu de tout ce qu'il ressent. il voudrait juste pouvoir être avec la femme qu'il aime depuis toujours telle une évidence. être avec elle sans la culpabilité qui l'étouffe avec. mais plus il est proche. plus il la voit tout aussi blessée que lui. plus il se dit que ça a pas de sens, tout ça. ça a pas de sens de se laisser se briser pour une promesse faite il y a des années. c'est pas comme si ben était là de toute façon. il les avait abandonné après tout. et puis qui irait lui dire. qui a dit que c'était mal. ils s'aiment. il avait aucune intention de la blesser. il voulait juste l'aimer et la protéger. et effacer les larmes sur ses joues du bout des lèvres. « tu la remplis très bien, rassure toi, » son coeur lui crie je t'aime à tout rompre. douloureux amour. normalement on vous dit que la pire des choses qu'il puisse arriver c'est d'aider et qu'on vous aime pas en retour, que la personne en aime une autre. mais eux, eux ils s'aimaient mais ils se l'étaient interdit si longtemps que s'en était douloureux.

« Si tu n’avais pas été présent pendant toute mon enfance, et puis depuis le départ de Ben, je ne sais pas ce que je serais devenue. C’est d’ailleurs sûrement depuis son départ que mes sentiments qui étaient déjà présents, se sont révélés. Ne serait-ce que depuis cette nuit-là… » ah cette nuit là… la nuit à laquelle il pense sans cesse. si avant cette nuit-là il arrivait à oublier ses sentiments, à les enfouir au plus profond de lui et à se raisonner sur le fait qu'il pouvait pas être avec elle, il arrivait à faire sa petite vie solo dans son coin et à se persuader que de toute façon l'amour ça pue depuis que mona l'avait trompé. qu'il avait besoin de personne qu'il était très bien avec ses jeux videos pour s'occuper l'esprit. depuis cette nuit. il avait essayé de se la sortir du système sans succès. il avait essayé de coucher avec d'autres femmes mais à la seconde où il ferme les yeux c'est elle qu'il voit. même pendant ses plaisirs solitaires c'est toujours vers elle que son cerveau se tourne. impossible d'y échapper. avant quand il pensait à sa vie c'était jeux videos et solitude. maintenant. maintenant il a envie de rêver d'avoir une petite maison qu'il retaperait de ses mains, il rêve d'une petite vie domestique avec briséis à ses cotés et des mômes qui lui ressemble qu'il protégerait de tout comme on l'a pas protégé quand il était gamin. il veut tout vivre avec elle. saleté de cerveau qui d'une nuit volée dans un coin pas forcément super romantique se prend à rêver de mieux. il caresse la joue en feu de briséis, incapable de s'en empêcher, il la regarde dans les yeux en l'écoutant. si on était une comédie romantique, la moindre midinette serait déjà en train de gueuler devant son écran, putain mais embrasse là t'attends quoi. " Je n’ai jamais vraiment été jalouse, mais je l’étais quand je te voyais avec une autre, j’ai essayé de t’oublier, d’oublier ton regard, ton sourire, tes petites attentions mais rien n’y a fait, j’ai tenté de sortir avec d’autres hommes mais je n’y parvenais pas, ton visage restait imprimé dans ma mémoire, j’me suis menti à moi-même parce que l’amour, je ne le connais pas mais il faut avouer que pour toi c’est toujours ce que j’ai ressenti… C’est toujours toi que j’ai voulu, toujours avec toi que j’ai eu envie d’être." la mâchoire de tommy se sert tandis qu'elle parle d'autres hommes. l'imaginer faire avec quelqu'un d'autre que lui ce qu'ils ont fait ce soir là c'était loin d'être une sensation qu'il appréciait. mais c'était hypocrite de sa part. parce qu'elle ne lui appartenait pas. pas officiellement. parce qu'ils pouvaient pas… même si plus ils étaient proches. plus elle lui disait tout ça, moins cette interdiction lointaine avait du sens pour lui. ça faisait du mal à qui s'ils s'aimaient tous les deux. il lui ferait jamais de mal, tommy. il l'embrasse sur le front, protecteur comme toujours, lui murmure qu'il l'aime, elle lui répond elle aussi ces trois petits mots, les yeux plongés dans les siens, en lui caressant la joue, il pose sa tête contre cette main si douce en se mordant la lèvre. comment est-il censé résister? pourquoi est-il censé resister? il lui propose de danser. "bien sûr, il n’y a qu’avec toi que j’ai envie de danser de toute manière." il sort son portable de sa poche pour mettre une playlist st valentin histoire de les accompagner avant de balancer le portable sur le canapé, sans trop regarder où il atterrit, toute son attention était reporté sur celle qu'il avait entre les bras et avec qui il dansait doucement. heureusement les slows c'était pas le plus compliqué et puis l'appart est petit, mouvement restreint y a moins de risque d'aller à la catastrophe niveau danse. il la fait tourné comme une princesse en la bouffant du regard lâchant maladroitement un « tu es magnifique » qu'il arrive pas à retenir entre ses lèvres. il la laisse posé ses bras autour de son cou posant ses mains sur les hanches de sa cavalière. il la regarde s'approcher pour l'embrasser et ferme à son tour ses yeux pour profiter du moment posant une main au creux des reins de briséis, et un autre qui vient caresser sa nuque, il lui rend son baiser, incapable de résister, incapable de s'arrêter à part pour reprendre son souffle.

i just want to be with you
but i forbid myself

les cheveux de briséis qui tournoient tandis qu'il la fait virevolter, laissant son parfum fruité imprégné l'air de l'appartement à peine éclairé du beta testeur.
le regard de tommy posé sur elle refusant de la quitter des yeux de peur qu'elle s'envole sûrement.
les deux corps qui se meuvent lentement au rythme de la musique douce. les mains de la soeur de son meilleur ami qui s'agrippe autour de son cou, il se promet de ne jamais la lâcher.
ben, un lointain souvenir à cet instant.
il trouverait bien le moyen de se justifier, le moment venu.
il l'aimait et ça devrait suffire.
suffire à justifier cette promesse brisée.
ce soir y a qu'eux. eux et ce baiser échangé à en perdre le souffle. eux et leur coeur qui battent un peu trop fort dans leur poitrine, à l'unisson.
ils s'aiment.

le pouce de tommy vient effacer la larme qui s'échappent de l'oeil de briséis. il vient murmurer à son oreille « plus de larmes que des sourires maintenant. » en posant ses lèvres sur la zone humidifié par la goutte aux notes salées avant que ses lèvres ne retrouvent le chemin de la bouche de la brune qui avait volé son coeur déjà il y a des années de cela. promesse tacite de son amour qui lui ait entièrement dédié, officiellement. plus simple à dire que "tu veux être ma petite amie?" promesse qu'il ne laissera plus personne et surtout pas lui même la blesser de quelque manière que ce soit. il a pas grand chose tommy, pas grand chose à son nom, mais il lui donnera tout et plus encore si elle le lui permet. contrairement à leur première fois. un peu brouillonne, en cachette, entre deux, presque volé et hors du temps, amour clandestin, là il le prenne leur temps. pour cette danse, déjà. plus sobre aussi. plus complément conscient de ce qu'ils font et conscients de ce qu'ils ressentent mutuellement.

la main de briséis qui se niche dans ses cheveux le fait frissonner. il la laisse faire quand elle cherche le contact de sa peau, lui descendant ses lèvres le long de sa mâchoire et de son cou, doucement se laissant le temps de profiter de chaque parcelle de peau qu'il arrive à atteindre. l'air innocent qu'elle prend quand elle défait un bouton de sa chemise le fait doucement sourire, la suivant dans son jeu, il fait mine d'être choqué sans un mot même si elle peut aisément lire dans son regard qu'elle n'a rien fait qui pourrait engendrer réellement cette réaction. il la laisse défaire sa chemise bouton par bouton en la bouffant du regard, se permettant une mèche de cheveux de la brune derrière son oreille avec douceur.

« tu peux m’aider avec ma robe ?
- À quoi sert un preux chevalier si ce n'est à libérer la princesse de l'affreux corsage qui la tient prisonnière? » qu'il répond avec un sourire tout aussi malicieux, il a du jouer à trop de super mario à parler comme ça le beta testeur. il s'execute bien sagement, laissant sa chemise et la robe de briséis s'échouer sur le sol.

elle est si belle et il est si amoureux.
leurs lèvres qui se rendent coup pour coup, ses mains qui l'attrape par la taille pour l'amener jusqu'à son lit et la dépose délicatement.
et beaucoup. beaucoup d'amour clôturé par un « je t'aime » dans des draps chauds et froissés en lui caressant la joue avec la plus grande tendresse du monde. « tu restes dormir hein? » presque anxieux. il a la voix de la mamie dans mulan qui ajoute "tu restes pour toujours" dans la tête, ce con et ses références enfantines.
ça rend con l'amour, mais qu'est-ce que c'est bon.